I didn't write the Q3 report, so this report covers both Q3 and Q4.
Regular l10n-drivers work such as patch reviews, pushes to production, meetings and past projects maintenance excluded.
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samedi 3 janvier 2015
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Regular l10n-drivers work such as patch reviews, pushes to production, meetings and past projects maintenance excluded.
samedi 10 février 2007
(attention, billet long pour les lecteurs motivés ;) )
Petite insomnie, donc plutôt que de perdre mon temps à attendre le sommeil en me retournant dans le lit, faisons travailler nos neurones et faire vivre ce blog qui est un peu ralenti ces derniers mois ;) Quelques réflexions personnelles donc sur le marché des navigateurs et l'accès aux canaux de distribution pour un projet de logiciel libre.
La récente sortie de Vista en grandes pompes rappelle que la grande force de Microsoft, de par leur situation de monopole sur les systèmes d'exploitation, est la distribution de logiciels. Une étude de Xiti sur janvier nous rappelle cruellement que Windows, toutes versions confondues, représente 95,64% des internautes.
Internet Explorer est fourni avec Windows et est donc disponible sur la quasi totalité du parc installé ou en vente. Dans une situation de monopole de fait, la communauté Mozilla a pourtant réussi à gagner des parts de marché plus que significatives et à bouleverser les plans du géant de Redmond pour internet (reprise du développement d'IE avec des fonctionnalités copiées sur Firefox, sortie d'IE7 pour XPSP2 alors qu'il devait être réservé à Vista). Avec une moyenne de 15% de navigateurs gecko dans le monde et des chiffres nettement plus élevés en Europe, le pari est pourtant loin d'être gagné si l'on veut rétablir un équilibre sur le marché. Rappelons que la fondation Mozilla a été créée pour rétablir le choix et l'innovation sur internet, Firefox est donc un outil (comme l'a été Mozilla Suite à une époque) pour rétablir une situation de concurrence sur le marché des navigateurs. Il n'est pas question de remplacer IE par Firefox, c'est d'une part mécaniquement impossible avec 95% des internautes sous Windows, et d'autre part devenir calife à la place du calife ne ferait pas beaucoup avancer le schmilblick. Par contre, faire baisser substantiellement la part de marché d'Internet Explorer permettrait de pérenniser un web ouvert à tous, quel que soit son système d'exploitation et navigateur. Dans l'idéal, IE serait en dessous de 50% et les autres navigateurs se partageraient les autres 50% avec Firefox en fer de lance.
En d'autres termes, on est tous là pour sauver le web et ça passe par l'obtention de parts de marchés et donc par l'accès aux canaux de distribution pour le logiciel libre. Firefox est la problématique du projet Mozilla, mais c'est largement transposable aux autres projets évoluant sur des marchés fermés liés aux application du bureau ou au bureau lui-même (Thunderbird, OpenOffice et Ubuntu viennent à l'esprit).
Avant de chercher des canaux de distribution, il faut d'abord définir à qui on veut s'adresser car selon les personnes auxquelles on s'adresse, le canal sera différent. Vous me direz "facile, on s'adresse à tous les internautes" et dans un sens vous auriez raison, mais la réalité est plus complexe. Tous les internautes ne sont pas notre cible immédiate car il existe des facteurs limitatifs qui limitent la population atteignable. Il faut donc déterminer dans le marché de l'internet à quelles parties de la population nous sommes capables de nous diriger, c'est ce qu'on appelle la segmentation du marché. Une fois ces segments identifiés, il faut choisir lesquels on va traiter, c'est ce qu'on appelle le ciblage.
Notez que la définition des segments et des cibles ne signifie pas que des segments de marché sont abandonnés, le marché évolue, le logiciel aussi et des facteurs limitatifs actuels peuvent disparaître dans l'avenir ou dépendre de nos parts de marché.
Quelques exemples de facteurs limitatifs :
Dans l'état actuel des choses, des personnes peuvent vouloir installer Firefox mais ne pas le pouvoir car par exemple leur prestataire technique refuse de supporter un navigateur marginal sur la plateforme qu'ils maintiennent. Une mairie nous a par exemple expliqué à Solutions Linux que leur prestataire externe qui leur a vendu une solution Microsoft refuse d'installer Firefox sur leurs terminaux et qu'ils doivent donc ruser avec des versions de Firefox portable sur clef USB...
Le marché auquel nous nous adressons est donc celui des internautes voulant et pouvant installer un navigateur alternatif. Dans ce marché, on peut déterminer de nombreux segments auxquels s'adresser, segments eux mêmes composés de sous-segments, les sous-segments les plus spécifiques étant des niches. Bien entendu, ces segments peuvent se chevaucher. Quelques exemples de segmentations possibles :
Une fois cette réflexion sur l'état du marché effectuée, on décide de cibler certains segments selon ses capacités à les traiter. De nombreuses techniques existent pour prendre ces décisions. Cela passe par une estimation de ses forces et faiblesse ainsi que celles de ses concurrents (analyse SWOT), une analyse dans le temps du positionnement sur le marché de son logiciel par rapport à celui de la concurrence (comparer les courbes de vie des deux logiciels), l'utilisation de la loi de Pareto pour estimer le ratio effort nécessaire / résultat quantifié... Enfin bref, on cherche à définir les cibles les plus cohérentes possibles.
Les cibles étant définies, on peut étudier quels canaux de distribution existants ou à créer permettent de mettre Firefox à la disposition de ces personnes.
Les canaux de distribution de Firefox sont actuellement essentiellement ceux-ci :
La co-valorisation est une pratique récente et utilise avec intelligence le mécanisme des extensions de Firefox mais c'est quelque chose qu'on fait avec succès communautairement depuis des années lorsqu'on fait passer un développeur web à Firefox grâce en fait à la web developer toolbar ou plus récemment à Firebug. Dans la co-valorisation grand public, la notoriété de la marque associée est juste un facteur plus important que lorsqu'on s'adresse à une niche technique comme les développeurs. On peut ajouter que les distributions Linux sont aussi souvent basés sur la co-valorisation car ce qui fait la valeur d'une distro c'est le mélange réussi ou non de composants provenant de nombreux projets (l'upstream). La qualité et l'intelligence du mélange permettant de s'adresser à des utilisateurs différents. Au passage, je préfère utiliser le terme co-valorisation au terme américain co-branding car la valeur de la marque (brand en anglais) n'est qu'un élément de la valeur globale.
Pour Joga, Mozilla a essayé d'atteindre les fans de foot, pour Kodak, Firefox essaye d'atteindre le grand public ayant un appareil numérique et voulant développer/stocker des photos via internet. Dans les deux cas, Firefox bénéficie de nouveaux canaux de distribution web (le site web de Joga, les liens vers le site mozilla dans la presse...) et peut être éventuellement physique avec Kodak s'ils décident d'inclure Firefox avec l'extension Kodak sur des CD d'installation des appareils photo Kodak par exemple.
Actuellement, je pense qu'en dehors du libre professionnel (RedHat, Mysql...) où ces méthodes de travail sont connues et courantes, le projet Mozilla est probablement le projet tirant le mieux partie de ses canaux de distribution existant et capable d'en créer de nouveaux directement ou indirectement. Ubuntu n'est pas loin derrière et s'inspire clairement et avec intelligence des stratégies Mozilla. On notera d'ailleurs que l'objectif de la distribution Ubuntu est très similaire à celui de la fondation Mozilla, combattre les monopoles propriétaires et créer du logiciel libre utilisable et utilisé par monsieur et madame tout le monde.
D'autres canaux de distribution sont possibles, les versions portables de Firefox/Thunderbird sur des clefs USB comme U3 ou la Framakey sont un nouveau canal de distribution pour le libre. Le déploiement en entreprise est aussi un autre vecteur de diffusion (et a l'avantage de faire vivre des SSLL pour gérer ça). Mozilla en tant que plateforme peut aussi être un vecteur d'introduction dans les intranets. Je pense aussi que le gain de parts de marché nous donnera un jour accès au marché OEM des constructeurs de PC, même si dans ce domaine les choses sont plus difficiles car les constructeurs sont en général dépendants de Microsoft.
Actuellement, tous les efforts du projets visent d'une part à faire disparaître les facteurs limitatifs afin de maximiser l'efficacité de nos canaux traditionnels et d'autre part, découvrir de nouveaux canaux de distribution pour atteindre ceux qui n'ont jamais entendu parler de Firefox. La fenêtre d'opportunité est étroite, IE7 et Vista viennent de sortir et nombreux découvrent ou redécouvrent qu'il est possible de changer de système d'exploitation et de navigateur. N'oublions pas que la grande majorité des internautes actuels se sont mis à l'informatique depuis la sortie de Windows XP et IE6, ils n'ont jamais connu autre chose et réellement pensé à l'après XP.
Je pense que le libre a une période de 1 an à 2 ans maximum pour atteindre une masse critique visible auprès du grand public. Passé la migration de XP à Vista il sera plus difficile de gagner des parts de marché et d'imposer le libre comme une alternative crédible au propriétaire. La multiplication des canaux de distribution pour le libre est donc une des clefs de son avenir en tant qu'alternative crédible au monopole propriétaire actuel.
lundi 10 juillet 2006
Je n'écris pas beaucoup en ce moment, promis je vais faire un effort ;)
Quelques nouvelles dans la presse essentiellement sur mozilla :
mercredi 18 janvier 2006
Un petit calcul de tendance sur le reste de l'année nous donnerait donc une part de marché de Gecko à 20% en Europe fin décembre, ce qui est tout à fait plausible (pensons à vérifier la prédiction dans 6 mois ;)) (Analyse des stats xiti en juin)
Apparemment c'est bon :) : Firefox dépasse les 20% en Europe
samedi 24 septembre 2005
Xiti vient de mettre à jour ses chiffres pour septembre, Firefox est de nouveau en hausse sur l'ensemble de l'Europe (au temps pour les rumeurs de baisse en août). La France est à 16% et la Finlande mène toujours la danse avec 34%. Bonnet d'âne pour l'Ukraine avec 2,89% ;)
Avec 6 mois de chiffres XITI utilisant la même base de calcul, on peut faire un petit tableau intéressant sur la plupart des pays européens :
Mars | Septembre | Gain | Gain mensuel | |
---|---|---|---|---|
Finlande | 22,62% | 34,05% | 11,43% | 1,91pt |
Allemagne | 21,56% | 25,07% | 3,51% | 0,59pt |
Rép. Tchèque | 19,02% | 23,23% | 4,21% | 0,70pt |
Pologne | 14,93% | 22,52% | 7,59% | 1,27pt |
Hongrie | 14,54% | 19,98% | 5,44% | 0,91pt |
Suède | 14,41% | 18,37% | 3,96% | 0,66pt |
Suisse | 13,89% | 16,20% | 2,31% | 0,39pt |
Autriche | 12,80% | 15,70% | 2,90% | 0,48pt |
France | 12,45% | 15,98% | 3,53% | 0,59pt |
Luxembourg | 11,57% | 11,80% | 0,23% | 0,04pt |
Roumanie | 10,69% | 14,73% | 4,04% | 0,67pt |
Royaume Uni | 10,66% | 12,19% | 1,53% | 0,26pt |
Belgique | 10,01% | 13,12% | 3,11% | 0,52pt |
Estonie | 9,93% | 16,49% | 6,56% | 1,09pt |
Grèce | 9,88% | 16,16% | 6,28% | 1,05pt |
Norvège | 9,78% | 11,69% | 1,91% | 0,32pt |
Espagne | 9,41% | 11,45% | 2,04% | 0,34pt |
Italie | 9,33% | 11,76% | 2,43% | 0,41pt |
Pays-bas | 9,19% | 11,76% | 2,57% | 0,43pt |
Portugal | 9,07% | 13,16% | 4,09% | 0,68pt |
Irlande | 7,84% | 11,74% | 3,90% | 0,65pt |
Danemark | 6,24% | 10,95% | 4,71% | 0,79pt |
Lituanie | 4,30% | 8,68% | 4,38% | 0,73pt |
Monaco | 4,11% | 6,90% | 2,79% | 0,47pt |
Ce tableau ne comporte que les pays présents depuis le début des études de Xiti, il exclue donc les pays de l'est récemment ajoutés dans les études Xiti (Bulgarie, Croatie, Malte, Slovaquie, Ukraine). Si on prend comme base les 24 pays étudiés nous sommes passés d'une part de marché de 13,38% en mars à 16,69%. Part de marché de la population d'internautes des pays concernés (et non pas par rapport à la population totale ou sans aucune pondération comme dans les premiers chiffres de Xiti).
Il est toujours utile de rappeler que les statistiques doivent être pondérées par rapport à l'échantillon étudié, cela permet d'être un peu plus... pondéré ;) dans les conclusions à tirer de ces chiffres.
Certes, le pourcentage obtenu par la Finlande est impressionnant, mais les 34% d'utilisateurs Finlandais ne représentent que 1,1 milion de personne. L'Espagne, en bas de peloton avec 11,45% d'utilisateurs dépasse largement la Finlande en nombre d'utilisateurs avec 1,7 million d'utilisateurs. La Finlande est tout simplement un petit pays, à la pointe de la technologie dans pas mal de domaines, certes, mais un petit pays tout de même.
De la même manière, on remarquera que la Pologne avec ses plus de 22% d'utilisateurs de Gecko est pourtant loin derrière l'Italie et ses 11,76%. La Pologne est pourtant bien un pays à la population importante, mais moins importante que celle de l'Italie, et surtout, avec un taux de pénétration internet bien moindre, en d'autres termes il y a beaucoup moins de gens ayant accès à Internet en Pologne qu'en Italie.
Ces précisions étant faites, regardons donc maintenant le tableau de la population européenne utilisant Firefox, le palmarès des pays en pointe est largement modifié lorsque l'on applique les parts de marché à la population d'internautes par pays :
Pays | Utilisateurs (millions) |
---|---|
Allemagne | 11,6 |
Royaume Uni | 4,3 |
France | 4,0 |
Italie | 3,4 |
Pologne | 2,4 |
Espagne | 1,7 |
Pays-bas | 1,3 |
Suède | 1,2 |
Finlande | 1,1 |
Rép. Tchèque | 0,8 |
Suisse | 0,8 |
Autriche | 0,7 |
Belgique | 0,7 |
Grèce | 0,6 |
Hongrie | 0,6 |
Roumanie | 0,6 |
Portugal | 0,5 |
Danemark | 0,4 |
Norvège | 0,4 |
Irlande | 0,2 |
Estonie | 0,1 |
Lituanie | 0,1 |
TOTAL | 37,4 |
Le pays où Firefox a le plus de succès est donc de très loin, l'Allemagne, information qui ne devrait en fait choquer personne l'Allemagne étant à la fois le plus gros pays européen, le plus riche et l'un des plus modernes. Allemagne, Royaume Uni, France, Italie sont en têtes de peloton, les 4 pays les plus riches d'Europe. On oublie bien souvent que Firefox a beau être gratuit, avant de pouvoir l'utiliser il faut déjà pouvoir se connecter à Internet, la fracture numérique c'est d'abord une fracture économique ! Anecdotiquement, on remarquera aussi que ce sont les pays sur lesquels Netscape Europe concentrait ses efforts et fournissait des versions localisées.
Quelle conclusion tirer de tout cela ? Tout simplement que les apparences sont trompeuses, les très forts taux d'utilisation dans les pays de l'est reflètent essentiellement le fait que l'informatique est encore une affaire de geeks dans ces pays où l'informatisation est plus récente et les coûts d'accès à Internet plus élevés qu'à l'ouest. En fait, j'irai même jusqu'à dire que les pays de l'Ouest sont dans une dynamique différente que les pays de l'est puisque nous avons déjà conquis nos geeks et que nous nous adressons depuis plusieurs mois à une cible bien plus grand public.
lundi 20 juin 2005
Xiti a encore sorti des stats sur le taux d'utilisation de Firefox en Europe, à une époque j'ai bossé dans un service de veille concurrentielle d'une grosse boîte française et mon boulot consistait à faire des stats du même genre sur le marché des télécom en Europe (enfin, c'était des stats un chouya plus compliquées :) ), ce genre de données m'interpelle donc quelque part :)
Les stats de Xiti ont plusieurs caractéristiques intéressantes :
Ceci ne veut pas dire qu'elles refletent parfaitement la réalité, mais elles offrent l'immense avantage de montrer des tendances de fonds et la force de firefox en Europe.
Ceci dit, les stats de Xiti souffrent de plusieurs défauts et erreurs de méthodologie. Beaucoup ont noté que les stats de XITI sont plus élevées que celles des autres études, il y a plusieurs raisons à cela.
Tout d'abord, ces stats n'étudient pas Firefox mais Gecko. Comme le montrent leurs études précédentes sur la répartition des navigateurs (Firefox fait trembler Internet Explorer), XITI ne fait aucune distinction entre Mozilla Suite, Firefox et Camino, il classe le tout comme Firefox.
C'est donc un abus de langage de dire que Firefox a 15% en France, les navigateurs basés sur le moteur de Firefox, Gecko, représentent 15%. Si je prends mon propre site professionnel à l'audience très modeste certes, mais s'adressant à une audience non technique, j'ai 15,5% de Gecko dont 12,7% de Firefox. La plupart des stats d'autres sites que j'ai vues ont une répartition similaire, 80% des geckos étant du Firefox, le reste étant essentiellement du Mozilla Suite et du Netscape 7.
Je précise tout de suite que personnellement j'ai toujours compté les navigateurs selon leur moteur et pas selon leur marque, la méthode de comptage ne me choque donc pas mais il aurait été bon de le préciser dans l'étude.
Deuxième (grosse) erreur de méthodologie, leur moyenne européenne est une moyenne des moyennes des différents pays. Hors les pays ne sont pas du tout homogènes, monaco n'a pas exactement le même nombre d'internautes que l'Allemagne...
Ce qui avait attiré mon attention sur leur chiffre global était qu'il y avait un écart certain entre ce que nous constatons au niveau des téléchargements depuis le début de l'année, extrèmement stables et réguliers, et la croissance du marché de mois en mois annoncé par Xiti (forte croissance entre mars et avril puis croissance moyenne). Je me suis donc permis de recalculer leur moyenne européenne en la rapportant au nombre d'internautes par pays et là on retrouve nos petits avec une progression stable :) :
Mars | Avril | Mai | |
---|---|---|---|
Chiffres Xiti | 11,59% | 13,31% | 14,08% |
Chiffres Corrigés | 13,38% | 14,58% | 15,72% |
Un petit calcul de tendance sur le reste de l'année nous donnerait donc une part de marché de Gecko à 20% en Europe fin décembre, ce qui est tout à fait plausible (pensons à vérifier la prédiction dans 6 mois ;) )
Evidemment, il faudrait affiner les calculs en tenant en compte le taux de progression du nombre de connectés à internet par pays d'ici la fin de l'année mais ne soyons pas plus royalistes que le roi !
Bonne nouvelle, le taux d'utilisateurs Gecko le week-end fin mai serait donc de 15,72% et pas de 14,08%. Je n'ai pas pris en compte leurs stats de juin car elles n'ont que 15 jours de décalage avec les précédentes. On notera ausi que les pays où il y a des hausses/baisses fortes sont les plus petits, n'ayant que peu d'internautes. C'est sûr qu'à Monaco, si il fait beau le dimanche leurs 16 000 internautes sont à la plage et l'échantillon se réduit comme peau de chagrin...
Ce qui serait intéressant ce serait d'avoir les mêmes chiffres pour un jour de semaine. Xiti annonce une différence de 2 à 3 points entre la semaine et le week-end, mais vu qu'ils ne rapportent pas leur chiffre à la population, ça n'est à mon avis pas très fiable. Je pense que la différence est plus ou moins importantes selon les pays (voire très importante), elle est à mon avis peu significative pour la France mais très forte sur des pays où Microsoft est tout puisant sur l'informatique d'entreprise.
dimanche 5 juin 2005
Xiti vient de publier ses dernières statistiques sur l'usage de Firefox en Europe :
Firefox en Europe : il continue sa percée !
Ce qui est intéressant avec les stats de xiti, c'est qu'elles sont mensuelles et donc on peut comparer la tendance pays par pays sur les mêmes bases et méthodes de comptabilisation.
Un petit résumé :
(La France est à 14,4%)
Parmi les choses que je remarque:
mardi 29 mars 2005
Wysistat a publié une étude sur les navigateurs utilisés en février en france : étude Wysiwstat
En dehors du fait qu'ils trouvent des netscape 5 (netscape 5 n'a jamais existé) qui sont sans aucun doute des navigateurs Gecko non identifiés, l'étude est intéresante car elle donne un panorama par version de système d'exploitation.
Personnellement je retiens :
Il est vraiment dommage qu'ils englobent IE5 et IE5.5, c'est quand même pas du tout la même chose du point de vue du support CSS. En fait, comme pour la plupart des études de ce type, il y a un manque certain de compréhension de ce qu'ils comptabilisent. Ils raisonnent clairement en terme de "marque" et pas de logiciel. Pour eux avant c'était "Internet Explorer contre Netscape" et aujourd'hui c'est "Internet Explorer contre Firefox".
Donc si vous faîtes un site complètement ciblé MacOSX ou Linux/Unix, vous pouvez utiliser les CSS2 à fond. Aujourd"hui un site doit être compatible IE5+, Gecko et Safari, ça permet déjà de faire beaucoup de choses en CSS.
dimanche 20 mars 2005
C'est dimanche, j'ai un peu de temps pour écrire :)
Revenons sur les stats de xiti déjà commentées par Tristan.
Ces stats donnent la part de marché de Firefox en Europe, je suppose qu'ils incluent aussi Mozilla Suite dedans. Ces stats correspondent à l'utilisation des gens le week-end, donc chez eux. Ces stats ont déjà été largement commentées par ailleurs mais je voudrais tout de même souligner quelques points :
Il serait intéressant de connaître ces infos pour les autres pays européens, et surtout, connaître la diffférence semaine/week-end. D'autres chiffres sur la France nous donnent un taux entre 9 et 11% week-end inclus, donc apparemment peu de différence pour la France entre semaine et week-end, ce qui indique une bonne pénétration de Firefox dans le monde professionnel ou peut être une plus grande liberté laissée à l'utilisateur quand au choix de ses outils.
Les chiffres pour la France sont plutôt bons mais pourraient être bien meilleurs. Nous bénéficions d'une communauté d'utilisateurs mieux organisée que la moyenne et comportant des compétences plus variées que pour de nombreuses autres communautés linguistiques. Néanmoins, je pense que beaucoup pourrait être encore fait pour populariser Firefox, nombreux sont ceux qui n'en ont encore jamais entendu parler. Le meilleur moyen de le populariser reste le bouhe à oreille apparemment :)
samedi 22 février 2003
Bon, le site commence à ressembler à quelque chose, j'ai passé la soirée à contourner des putains de bugs CSS d'IE mais au moins maintenant, les utilisateurs d'IE6 ont quelque chose de potable même en 800x600. Il me reste le problème du recouvrement du menu de droite sur le texte dans IE5.5 dans certaines conditions, j'en suis à me demander si je ne vais pas tout simplement laisser IE se débrouiller avec le menu en bas de page...
Enfin bref, à part une merdouille causée par le logo de stats XITI, c'est de l'HTML stict valide. Les utilisateurs de NS4 n'ont bien sûr accès qu'au contenu, je leur ferai probablement une petite feuille minimaliste histoire qu'ils aient un peu de couleurs, je réutiliserai ensuite cette feuille sur mes autres sites, vive le recyclage :-). Merci à Alexandre pour son retour sur les problèmes de lenteur de défilement ; pour ceux que ça intéresse, c'est un problème de performance de Gecko sur le défilement des pages avec des PNG transparentes en fond de div, ce problème a été très largement réglé récemment lors de la correction d'une régression d'un bug sur la gestion des couleurs des PNG où le codeur en avait profité pour optimiser la fonction.